Sonnés par l’arrivée de Donald Trump à la tête de la plus grande puissance mondiale en janvier dernier, les médias et les réseaux sociaux ont vu fleurir dans leurs girons les procès de l’ère post-vérité, la chasse aux fake news (fausses informations) et des tentatives d’explications pour légitimer l’incompréhensible. La sphère médiatique mondiale a tremblé et a fait résonner sur le territoire européen la crainte d’être le prochain sur la liste.
Face à ce marasme, certaines voix se sont élevées, dont celles du philosophe Michael Foessel ou de Pierre Haski, envisageant cet « ennemi commun » comme une opportunité de redéfinir et de réaffirmer les fondements du projet européen.

 

Et si cet énième sombre épisode sur la scène politique mondiale était une occasion unique de se réinventer ?
À l’heure où se créent de nombreuses initiatives citoyennes sur le sol européen, il est urgent que ses instances gouvernantes sonnent la fin de la désunion et affirment l’urgence de réécrire le projet européen, loin des sirènes du repli identitaire.
La situation actuelle est l’occasion de regarder vers le continent américain et de s’inspirer de ce qui peut naître de mieux en ces périodes si troubles, de soutenir l’émergence de nouvelles idées qui rendront possible des mondes nouveaux.