Cliquer, publier une photo, poster un statut : toutes nos actions numériques génèrent de la valeur.

Même la façon dont nos doigts « scroll » (font défiler vers le bas) représente une donnée pour les géants du web, qui peuvent dès lors en tirer profit.

Car ce sont bien ces derniers qui profitent de nos données. En les revendant à des multinationales, ils génèrent de l’argent qui nous échappe complètement.

Pourtant, en tant que producteur de ces données, nous travaillons. Nous produisons la richesse dont tirent parti d’autres acteurs privés : pourquoi ne serions-nous pas rémunérés pour cela ?

 

Certains discours proposant de monétiser les données existent.

Cependant, ils reproduisent encore les structures inégalitaires du néolibéralisme, puisqu’ils enferment les individus derrière des critères de genre, de race ou de nationalité.

Pour faire face à ce modèle inégalitaire, l’Institut de l’Obsolescence Humaine propose un modèle alternatif de distribution des richesses : le « Data Basic Income ».

 

Venez expérimenter combien vous pourriez être rémunérés pour la production de vos données !

Vous serez invités à scroller sur vos téléphones tout en étant enregistré. Vos mouvements de doigts seront analysés : à quel moment cette action peut devenir une forme de travail et donc mérite rémunération ?

 

De la même façon que tous les bits sont créés égaux, toute la richesse générée par nos données doit être également distribuée.