Alors qu’on prévoit à l’horizon 2050 que 75% de la population mondiale vivra en ville, la régénérescence urbaine est au cœur des enjeux de la ville de demain.
Quelle place pour ses citoyens dans sa gouvernance et quel quotidien imaginer dans ces villes toujours plus tentaculaires ?
Les grandes métropoles sont aujourd’hui en capacité d’élever la voix face aux politiques menées par leurs gouvernements et de contrer ses décisions. San Francisco a récemment acté son émancipation en s’autoproclamant « ville sanctuaire » et en affirmant haut et fort sa posture sur la scène internationale. Le pouvoir des villes est grand et prometteur.
En écho, il est essentiel de s’intéresser à la question des usages et du vivre ensemble dans ces grandes mégalopoles en devenir.
Face au renouvellement des politiques urbaines, les élus doivent faire la part belle aux initiatives citoyennes, aux laboratoires de design thinking appliqués à l’urbanisme et défendre la place de la culture sur ces territoires en mutation.
Loin des mirages des smart cities, on parle désormais de villes résilientes, long-termistes et privilégiant des principes de « bottom-up » (approche ascendante) dans le but de réellement transformer la ville de manière durable.